Ancien étudiant de l’École européenne supérieure de l’image (Angoulême), il s’établit en indépendant et collabore avec des agences de communication1. En 2004, il co-fonde avec Alep (Michel Jacquet) et Alain Brechbuhl la structure d’édition associative Jarjille, installée à Saint-Étienne2. Ses premiers albums sont publiés cette même année : Collisions, avec Brechbuhl, ainsi que Comixland, avec Alep. Il reprend une collaboration avec ce dernier pour la série L’Introuvable, qui compte quatre tomes en 2006 et 2013. En parallèle, il entreprend seul son Journal approximatif (trois volumes entre 2007 et 2012). Il participe également à des ouvrages collectifs, comme Correspondances (Lyon BD)3.
Par l’intermédiaire de Nicolas Wild, il entre en contact avec les reporters Jane Deuxard sur Facebook en 20144. Le couple de journaliste, qui a recueilli des témoignages de jeunes en Iran, envisage de présenter ce travail sous forme de bande dessinée. La création de l’album prend dix-huit mois. Zac Deloupy s’est documenté à partir de lectures, de photos (plus de mille), de films pour s’imprégner du décor et de l’ambiance et imaginer des métaphores graphiques rendant compte des traditions5. Les journalistes se déclarent très satisfaisaits du traitement offert par Deloupy6. L’ouvrage, Love story à l’iranienne, est publié en 2016 par Delcourt dans la collection Mirages. Il reçoit un accueil public et critique favorable7 et vaut aux auteurs, en janvier 2017, le prix France Info de la bande dessinée d’actualité et de reportage8.
En 2018 paraissent deux albums : Algériennes 1954-1962 (Marabulles)9, que Deloupy dessine sur un scénario de Swann Meralli ainsi que la bande dessinée érotique Pour la peau, co-écrite avec Sandrine Saint-Marc (Delcourt)10.